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Pensez aux librairies indépendantes en boycottant Amazon, Jeff Bezos n’a pas besoin de fric, merci.
Dans la perspective d’un très prochain déconfinement et afin qu’il ne tournât pas en déconfiture, je décide de me rendre à la librairie où je dois retrouver Gigi pour régler quelques menus détails, trois fois rien.
Que de soucis en perspective !
Sans compter qu’à la maison les ennuis semblent s’accumuler: ma voiture est re-tombée en panne (j’ai bien eu le sentiment que le garagiste me prenait pour une conne, j’en ai maintenant la confirmation), mon frigidaire, figurez-vous ma bonne dame, ne réfrigère plus, et mon four a rendu l’âme.
Juste avant j’avais pris soin d’en sortir un plat de gratin brûlant SANS GANTS, ce qui confirme sans conteste les arrières pensées de Monsieur Roger (mon garagiste): je suis vraiment trop conne.
Lâcheté et procrastination étant les deux mamelles de ma personnalité, je décide de fuir devant cette avalanche de catastrophes domestiques…
Ce confinement qui n’en finit plus est paraît-il une période propice pour se retrouver, apprendre à faire son pain ou se mettre à la méditation de pleine conscience….
J’ai bien essayé de me retrouver mais on est tellement nombreux dans ma tête qu’on n’a pas réussi à se réunir. Sans compter la problématique de distanciation sociale.
J’ai passé trois plombes dans la cuisine pour faire une miche qui s’apparente plus à un parpaing. Un parpaing tout chaud, certes, mais un parpaing tout de même.
Quant à la méditation, l’exercice me plonge dans les abîmes d’un mal être existentiel qui me donne instantanément envie de me jeter sous le métro.
Suis-je donc complètement passée à côté de mon confinement ? Probablement.
Reste le bon vin, le bon chocolat et surtout les bons bouquins.
Après ces longues journées de confinement, ce huis clos familial et la tannée des devoirs à la maison (note à moi-même: penser à demander la canonisation de tous les enseignants en fonction), je prends cette petite escapade professionnelle comme une véritable bouffée d’air. Je me sens pleine d’un optimisme débordant, certaine que la librairie s’en relèvera, sentant à mes côtés la présence invisible et rassurante de ma douce Gigi ( -« Tu veux bien te bouger le c.. s’il te plaît ?! Il nous faut à tout prix le montant des échéances éditeurs, les prêts en cours, les traites à venir et le bilan du dernier exercice )
Ah, ça c’était ce matin au téléphone. Sinon elle est plutôt sympa comme nana.
Tandis que résonnent encore en moi les paroles d’encouragement de ma chère associée, je saute dans ma voiture.
Qui ne démarre pas.
Ce matin je me suis levée pleine d’énergie, d’élan positif, avec la ferme intention d’aider et soutenir mon fils dans ses devoirs.
Pas facile pour lui de recevoir ses leçons en ligne, de suivre des séances de philo par Skype et de rester focus sur l’objectif du bac dans de pareilles circonstances.
Lors des repas en famille, j’essaie autant que possible de garder le cap, de rester calme et sereine pour ne pas en rajouter à ce climat anxiogène.
Il s’agace un peu quand je lui mets la main sur le front pour la dixième fois de la soirée, je trouve qu’il a les yeux un peu brillants.
– Je sais c’que je fais OK ! Tu vois pas qu’on risque tous de crever ??!!
Bon, ça c’était hier, j’étais un peu sur les nerfs.
Mais ce matin je suis super zen, prête à attaquer une matinée de boulot en toute bienveillance.
C’est bien simple, je ne suis que patience, douceur et pédagogie.
Oui, je conçois que le titre n’est pas des plus engageant en cette période sombre, mais l’humour noir me rattrape souvent à l’insu de mon plein gré, et ce roman, cette auteure ont été pour moi la découverte littéraire de ce début d’année.
Vous savez cette année 2020 de merde qu’on s’est souhaitée bien bonne entre les huîtres et la bûche glacée.
Je comptais mettre un pack de Corona pour illustrer cet article, et puis je me suis dit que c’était encore un chouïa prématuré. Et un peu nul aussi.
Tout ça pour une chronique sur le fil, où je n’ai pas grand chose à dire, je vous préviens d’avance, mais où comme beaucoup je m’interroge sur les comportements humains.
Aller faire le plein de papier Q ? Vraiment ?
Pour ma part, le premier truc qui m’est venu à l’esprit, dans un sursaut bien compréhensible de survie, c’est d’aller piller les rayons de chocolat noir et de vin blanc.
Mais j’ai su me tenir, je vous rassure.
Jusqu’à quand ?
Il est vrai que cette crise provoque de bien étranges comportements, pas plus loin que chez moi d’ailleurs.
Oui, nous vous rappelons que les boîtes échangistes sont momentanément fermées durant la période de confinement.
(Merci Improbables librairies, Improbables bibliothèques pour le sourire).
Me voilà donc de retour sur le blog.
Certes quelque peu délaissé, ignoré de tous maintenant, mais peu m’en chaut, voilà une nouvelle page blanche qu’il me tarde d’arpenter en ces temps de confinement.
Force est de constater que par un biais pervers de mon esprit malade, le bonheur m’ennuie et le malheur m’inspire.
Oui je sais c’est mal.
Tant de belles choses ont déferlé sur les tables de la librairie ces dernières semaines que j’en ai le tournis.
Devant cette avalanche de nouveautés dont je peine à prendre la mesure, je préfère prudemment me réfugier dans les valeurs sûres du début d’année; autant dire des vieilleries à l’aune de la production jeunesse.
Tiens, en parlant de vieilleries, je vais vous parler de la mamie d’Églantine.
Vous la connaissez ?